Cet été nous avons envie de repartir aux Antilles... Il y a encore plusieurs îles à découvrir... On se renseigne un peu sur la Dominique mais c'est une destination à la mode donc les billets d'avion sont chers. Finalement on opte pour Sainte Lucie.
Située entre La Martinique et Saint Vincent Les Grenadines, cette île anglophone allie forêt tropicale, volcanisme, plages et plongée.
Petite île volcanique de la Caraïbe, elle mesure 43km de long pour 23km de large. Son point culminant est le Mont Gimie à 950m, mais l'île est surtout connue pour ces 2 célèbres pitons, sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Au sein du site de Soufrière, les sources chaudes et les fumeroles témoignent de l'activité volcanique permanente. La dernière éruption date de 1766.
Sainte Lucie est une ancienne colonie britannique, avant d'avoir été française, mais elle est indépendante depuis 1979 tout en restant royaume du Commonwealth. Sa capitale est Castries et sa monnaie le Dollar Caribéen (EC$) mais le Dollar américain est très utilisé dans le secteur du tourisme. En 2020, l'île comptait mois de 170 000 habitants. En comparaison la Haute Savoie compte 850 000 habitants! La langue officielle est l'anglais mais le créole parlé sur l'ile contient beaucoup de mots français. D'ailleurs de nombreux sites ont gardé leur nom français.
Côté administratif, le passeport est nécessaire et aucun vaccin particulier n'est obligatoire hormis les traditionnels recommandés en France.
L'accès à Sainte Lucie peut se faire de plusieurs façons depuis l'Europe: soit en avion direct depuis l'Angleterre, soit depuis la France par avion jusqu'en Martinique puis en liaison maritime jusqu'à Castries. L'île compte 2 aéroports : celui d'Hewanorra international dans le sud et l'autre, plus petit à Castries Georges F.L Charles.
Nous choisissons de partir depuis Londres avec British Airways. Le vol est direct et dure 8h. Nous louons une villa à Marigot. il faut bien réfléchir au lieu de résidence car les routes sont sinueuses et il faut parfois beaucoup de temps pour faire peu de kilomètres. Marigot nous semble assez central sur l'île pour pouvoir visiter à la fois le nord et et le sud sans trop de difficultés. Le tourisme habituel sur Sainte Lucie réside essentiellement dans des hôtels all inclusive d'où finalement les gens sortent peu ou juste pour faire des excursions gérées par les hôtels. Cela ne correspond pas à notre façon de voyager. Nous louons l'étage d'une belle villa nommée "Casa Vista" avec piscine. CASA VISTA - LA CACHE DE L'ÎLE ULTIME AVEC VUES MESÉRISANTES / MER ET PLAGE À PROXIMITÉ
Ce tourisme de location commence un peu à se développer mais ce n'est pas le principal. Nous réservons une voiture de location à l'agence "Demo Car Rental" située à l'aéroport. Les tarifs sont assez onéreux probablement car peu de touristes en louent. Nous payons 70US$/jour pour un SUV (fortement recommandé) 5 portes.
JOUR 1 :
Nous partons en fin de journée de Genève pour rejoindre Londres. Par expérience, nous préférons partir la veille du vol long courrier pour plus de sécurité. Après un retard sur notre vol, on atterrit assez tard à l'aéroport d'Heathrow. Nous avons réservé 2 chambres à l'Hôtel Premier Inn situé sur le site de l'aéroport. Il nous faut tout de même prendre le bus pour le rejoindre. Il faut compter £1,75/personne.
L'hôtel est parfait pour une nuit en transit.
JOUR 2 :
Nous devons changer d'aéroport ce matin, donc le réveil est de bonne heure. Sur les conseils du réceptionniste de l'hôtel, nous privilégions le Uber, moins onéreux que le taxi. Nous en réservons un très facilement depuis l'application. Pour rejoindre l'aéroport de Gatwick depuis Heathrow à 6h30 le matin, il faut compter 50min environ et £102 pour un véhicule pour 4 personnes et 3 grosses valises.
Nous enregistrons nos bagages aux bornes automatiques sans difficultés. L'embarquement se fait à l'heure, mais nous décollons finalement avec 3 heures de retard ! Le vol se passe bien et nous atterrissons à Sainte Lucie sur l'aéroport international dans le sud de l'île vers 17h30, heure locale. Avant le vol, on nous transmet les informations pour l'immigration sur l'entrée sur le pays. Privilégiez les démarches en ligne, c'est beaucoup plus rapide à l'arrivée. Nous récupérons nos bagages sans difficultés. L'agence de location de voiture est situé dans le hall d'accueil de l'aéroport. Il y a un petit soucis pour récupérer le véhicule loué. On doit en prendre un autre et ils nous l'échangeront demain directement à la villa.
Avec tous ces retards accumulés, nous roulons de nuit pour rejoindre Marigot. Il faut compter une petite heure sur des routes sinueuses, étroites et avec conduite à gauche ! On commence à comprendre pourquoi les touristes sont frileux à conduire sur l'île. Nous arrivons donc en début de soirée à Marigot sous le chant des grenouilles.
Verlinda et Ernie, les propriétaires de la maison, nous accueillent formidablement bien. Nous avons tout le rez-de-chaussée pour nous qui comprend 2 chambres avec salle de bain, cuisine et salon, ainsi que toute la grande terrasse devant la pièce à vivre avec le barbecue. C'est très propre et bien équipé. Les propriétaires sont à l'étage avec entrée indépendante et nous laissent l'usage de la terrasse. Il y a un 2ème appartement à l'étage mais qui est très peu loué et uniquement sur des courtes durées. La piscine et les transats se partagent avec les éventuels autres locataires.
Nous sommes épuisés par le voyage et le décollage horaire. On découvrira le reste demain!
JOUR 3 :
Le réveil est matinal, décalage horaire oblige! Nous découvrons la superbe vue depuis la terrasse sur toute la baie de Marigot. C'est splendide, en plus on pourra profiter du coucher de soleil pile en face. La terrasse, la piscine et le cadre sont magnifiques.
L'agence de location doit venir échanger la voiture en fin de matinée alors on va essayer de faire les courses avant. Il y a 2 supermarchés à Cul de Sac. Comme à peu près dans toutes les îles, c'est souvent compliqué de trouver des produits frais comme de la viande qui est essentiellement congelée car importée. Il y a peu de produits locaux mais sinon on trouve à peu près de quoi se faire à manger.
De retour à la villa, on profite de la piscine en attendant la nouvelle voiture.
Vers 11h, nous partons en direction de Castries. C'est le dernier jour du Carnaval. Pour une fois que nous tombons dans la période du Carnaval, qui est très fêté aux Antilles, on ne peut pas le louper! Il faut une vingtaine de minutes pour se rendre à Castries. Il est très difficile de se garer dans le centre ville. De nombreuses rues sont fermées pour le passage de la parade. On parvient à se garer dans un petit parking privé où des places sont payantes mais accessibles.
La parade commence avec les enfants, différents groupes de Sainte Lucie, différents groupes d'autres iles voisines comme la Martinique et la Guadeloupe. Elle se termine par tous les habitants de l'île qui souhaitent y participer. C'est un événement très importants pour eux, comme dans toute la Caraïbe. Le dernier jour du Carnaval est d'ailleurs un jour férié. C'est une journée de déguisement avec beaucoup d'exubérance sans complexe, mais associée aussi avec de la musique à fond et de beaucoup d'alcool. C'est très sympa à voir mais c'est vraiment très bruyant. La météo est assez changeante avec beaucoup de passages de grains, mais on parvient à se mettre à l'abri.
On rentre profiter un peu de la piscine. Nous avons invité Verlinda et Ernie à l'apéritif. Il sont vraiment très sympas et c'est ce qu'on apprécie dans les locations. C'est de pouvoir discuter avec les gens pour en savoir plus sur la vie locale. On passe un agréable moment et apprend pleins de choses sur la façon de vivre des habitants, sur l'histoire de l'île.
JOUR 4 :
Ce matin, on essaie de descendre à pied au bord de la baie de Marigot.
Le 2ème accès se fait sur la route principale. Elle est plus longue mais arrive directement sur la zone touristique. C'est là qu'il y a des navettes-bateaux pour rejoindre l'autre côte de la baie où se trouve une petite plage artificielle avec le club de plongée et la location de kayaks et paddles. La navette est payante $US2/personne pour 1 aller! Il faut donc payer pour aller se renseigner au club de plongée et ça c'est pas top!!.
Nos 2 plongeurs de la famille réservent pour 2 plongées avec repas du midi pour demain. Ils fonctionnent ainsi avec un départ à 10h30 (le 1er et le seul de la journée). On achète quelques fruits locaux à un vendeur sur la plage. On rentre manger à la villa après une montée très raide!
Cet après midi, on part à la découverte d'Anse Cochon. Il faut compter 25min. La route est sinueuse et avec quelques trous. L'accès se fait par le resort "Ti Kaye Resort & Spa". La route est très chaotique (trous, très étroite, très pentue). Pour accéder à la plage et se garer à l'hôtel en bas, il faut payer 10 US$/ adulte que l'on peut déduire si on prend une consommation au bar de la plage.
Anse Cochon est une plage de sable noir bordée de cocotiers. La plage est calme et il y a une zone de snorkeling dans les rochers sur le côté droit. Il y a peu de touristes et on se fait souvent accostés par des locaux pour nous vendre des tas de choses. La plage semble peu entretenue ou peut être a-t-elle subi les dégâts du dernier cyclone Beryl passé près de Sainte Lucie il y a 2 semaines.
On rentre avant la tombée de la nuit et on profite du coucher de soleil depuis la terrasse.
JOUR 5 :
Journée plongée aujourd'hui dans le club de Marigot.
Le club est le Dive Fair Helen: www.divefairhelen.com/
L'accueil est très sympa et nous serons que 5 sur le bateau qui est très spacieux. Ils nous laissent le choix de la plongée, récif, tombant ou épave. Nous faisons 15min de navigation le long de la côte verdoyante. c'est vraiment beau. le 1er site de plongée est un récif très coloré avec beaucoup de vie. il se prolonge par un tombant
On peut y voir de grosses éponges barriques, des poissons anges, des langoustes...
On plonge 1h dans une eau à 29/30°C. On se régale.
Nous sortons de l'eau avec de belles images dans la tête pour 1h de pause. Nous reprenons le bateau pour 5min de navigation pour récupérer le repas de midi préparé par des locaux au village de Anse la Raye. Très copieux, on fait le plein d'énergie.
La 2ème plongée sur situe à 5min de bateau à Anse Cochon. Nous partons de la baie en direction du récif extérieur. Les éponges barriques ont été très impactées par le cyclone cat 5 Béryl jusqu'à 10m de profondeur. Il y a une grosse murène verte, des chevaliers ponctués et de belle couleurs.
Ces 2 plongées nous on bien fait plaisir et nous avons hâte de revenir.
Pour les 2 non-plongeurs de la famille, nous profitons de la piscine et de la tranquillité des lieux. Pour le repas de midi, on descend manger au "JJ'S restaurant "juste en bas au bord de l'eau. Des plats locaux sont au menu avec du poisson, du porc et du poulet ainsi que des rib's ou burger. Le cadre est très agréable au bord de la baie, le personnel est sympa. Des groupes arrivent en 2ème partie de service. Il vaut mieux venir manger vers midi car ensuite, c'est plus bruyant.
Le soleil prédomine mais on prend quand même un grain en fin d'après midi.
JOUR 6 :
Une faible onde tropicale est annoncée aujourd'hui. Plusieurs gros grains passent au fil de la journée. On part à Castries pour trouver une banque afin de changer des dollars américains contre des dollars caribéens. Même si le dollar US est très utilisé dans le tourisme, avoir un peu de dollar local reste utile.
Dans Castries, même sans le carnaval, se garer reste très compliqué avec peu de places de parking accessibles. Cette capitale présente peu d'intérêt architectural ni historique contrairement aux autres villes principales des îles de la Caraïbe.
On se rend à Rodney Bay, dans le nord de l'île, réputée selon les guides comme le lieu touristique principal. Il y a une très grosse marina, beaucoup de grands hôtels. C'est le site du tourisme de masse où les touristes ne sortent pas de leurs hôtels et profitent du "all-inclusive". Nous pensions trouver des boutiques de souvenirs mais en réalité il y a des restaurants et quelques boutiques de Duty free. Nous sommes déçus et réalisons que cette partie de l'ile est tout le contraire de ce que nous recherchons. Elle manque vraiment d'authenticité.
On trouve un restaurant de plage à Rodney Beach, le "Spinnakers". Différents plats sont proposés au menu comme de la viande grillée, du poisson ou des burgers.
C'est une longue plage avec beaucoup de transats. L'eau est très claire. Mais la plage ne nous tente pas car il est déjà très difficile de pouvoir poser sa serviette et d'être tranquille sans être sans cesse sollicités pour diverses activités ou achats.
On repart un peu plus au sud pour trouver une plage plus sympa pour nous. On tente Marisu Beach repérée sur la carte mais c'est en réalité juste un petit bout de plage. On continue donc encore un peu plus bas pour s'arrêter à Choc Bay. Il y a un petit parking pour se garer. La plage est déserte et longe un peu la route. Sur la gauche, il y a un hôtel qui profite de la plage. Cette partie là semble publique. On se pose ici pendant que la météo le permet. Il y a personne pour venir nous vendre quoi que ce soit! La mer est calme, la descente est douce. Le fond est sableux, donc peu propice au snorkeling.
Tout d'un coup, le temps se gâte, on essaye de mettre nos affaires à l'abri des arbres le temps que le grain ne passe. On attend patiemment dans l'eau.
Puis nous repartons en essayant de trouver de quoi faire quelques courses alimentaires mais c'est assez compliqué dans cette zone du nord de Castries.
JOUR 7 :
Le soleil est bien revenu ce matin mais il est accompagnée d'une légère brume de sable. On a décidé aujourd'hui de découvrir un peu le sud de l'île. On part donc en direction de Soufrière, ancienne capitale de l'île quand elle était française. En chemin, on traverse les villages de Anse la Raye, Canaries jusqu'à Soufrière. La route est sinueuse avec beaucoup de trous. Il faut compter 1h. Il faut faire attention dans l'estimation des temps de trajet. Il y a une grande différence entre la distance et le temps nécessaire.
Anse la Raye est un village de pêcheurs, avec pleins de cases créoles. On a l'impression d'avoir fait un bon dans le temps avec un retour dans les années 1970. Il y a une atmosphère bizarre. Les gens vous regardent passer tout au long de la journée. Canaries est plus grand. Il y a de beaucoup de maisons colorées.
On s'arrête à un beau point de vue sur les Pitons et la baie de Soufrière. Le site est magnifique. Il y a au belvédère un petit marchand de souvenirs mais il n'est pas du tout insistant. Le site a été classé au patrimoine mondial par l'UNESCO en 2004. Les pitons sont l'emblème de Ste Lucie et sont représentés sur le drapeau national.
On continue la route en traversant Soufrière. C'est une petite ville très colorée.
Le "Diamond Botanical Garden", situé à la sortie de Soufrière est bien indiqué. Il y a un grand parking. Diamond Falls Botanical Gardens & Mineral Baths
Deux visites sont possibles : soit juste la découverte du jardin botanique, soit le jardin et un accès aux bains de source chaude. Nous optons pour la visite simple, EC$70 pour 4 adultes.
Le jardin est très joli, au milieu de la forêt tropicale. On observe de nombreuses essences tropicales, des fèves de cacao, des noix de muscade. Il y a beaucoup d'oiseaux, notamment des colibris. Le circuit qui longe un ruisseau nous emmène jusqu'aux bains. L'eau a une couleur atypique, spécifique du volcan. Les bains sont composés de 3 petits bassins d'eau naturelle du ruisseau chauffée par le volcan. La qualité minérale de l'eau est équivalente à celle des thermes d'Aix les Bains (73). D'ailleurs ce serait Louis XIV qui aurait introduit l'idée que les bains chauds et minéraux seraient bon pour la santé, les débuts du thermalisme.
Le chemin mène jusqu'à la cascade. La chute d'eau n'est pas très grande mais le site est remarquable par sa couleur donnée par le souffre issu du volcan dans un petit écrin de végétation tropicale.
La visite dure 1 heure environ.
Nous repartons dans Soufrière pour aller manger. Il est, comme à Castries, difficile de se garer. Il n'y a pas de parking. En réalité, il faut se garer comme eux, dans les rues au bord des trottoirs. Les gens sont tout de suite insistants dès qu'on se promène. On trouve un petit restaurant sur le bord de mer. On a l'impression qu'ils n'ont pas l'habitude d'avoir beaucoup de touristes qui viennent hors des sorties organisées par les hôtels. Quelques plats simples sont proposés au menu (pâtes, burger, viande grillée). Par contre ils ne connaisse pas l'eau, uniquement bière ou coca!
En début d'après-midi, nous allons découvrir l'Anse Chastanet, réputée très belle. L'accès se fait par une petite route sur la droite à l'entrée de Soufrière. Le chemin est très chaotique, très pentu, étroit et sinueux, parsemé de nombreux trous. Par contre la vue sur toute la baie de Soufrière et sur les 2 pitons est magnifique.
Cette route mène toutefois à plusieurs maisons, locations de vacances ainsi qu'au "Resort Jade Mountain". Il faut compter 10 à 15 min pour faire les 3km entre Soufrière et le parking de l'hôtel. On peut s'y garer et accéder à la plage par l'hôtel si on ne gène pas la tranquillité des lieux, nous dit-on.
Le cadre est magnifique. C'est une très belle plage de sable noire, bordée de cocotiers. Il n'y a aucune sollicitation extérieure. L'ambiance est tranquille et sereine. On s'y sent en complète sécurité. Il y a un restaurant et un club de plongée, accessibles même en étant extérieur à l'hôtel.
Sur la gauche de la plage, il y a une petite réserve marine, ce qui en fait un site très préservé pour le snorkeling. L'eau est très claire. Il y a de nombreux poissons (chirurgiens, perroquets...) ainsi qu'une nursery à coraux. Par contre on observe les dégâts du dernier cyclone Beryl passé il y a 15 jours notamment au niveau des cornes d'élan.
On repart vers 17h15 pour ne pas rentrer de nuit vu l'état des routes. Il faut quand même 1h10 pour faire les 30km.
Nous avions demandé à Ernie, le propriétaire de la maison, s'il avait possibilité de nous trouver du poisson frais auprès d'un pêcheur local. A notre retour de Soufrière, il nous apporte du Mahi-mahi. On va pouvoir le faire ce soir au barbecue, on va se régaler. Il nous apporte également des noix de coco fraiche qu'il nous ouvre afin qu'on puisse boire l'eau de coco qui est délicieuse.
Il fait très chaud ce soir. On profite de la piscine après le repas sous la pleine lune.
JOUR 8 :
La météo est bonne ce matin avec un soleil dominant. On profite tranquillement de la piscine. Un petit oiseau, correspondant au moineau local, vient nous voir dès que nous mangeons. Il vient même sur la table manger les miettes du repas. On lui donne un peu de fruit. On parvient même à le faire manger dans notre main. Ernie nous avait conseillé de ne pas laisser les fruits sortis car les oiseaux rentrent dans la cuisine et viennent picorer ce qu'ils peuvent. En effet, ils ne sont pas sauvages du tout.
Il y a tout au bout un parking. La plage de sable noire est en effet très sauvage. Il y a un peu de galets au bord. Il n'y a aucune infrastructure touristique. Quelques jeunes locaux sont présents. Nous sommes les seuls touristes. On installe malgré tout nos serviettes mais sans sortir toutes nos affaires. On part se baigner tout en restant vigilants. Ils viennent vers nous, ils en sont même oppressants. En fait on ne sait jamais si ils viennent juste dire bonjour et discuter ou si ils ont des mauvaises intentions. On ne se sent pas trop à l'aise.
L'ambiance se détend un peu lorsque d'autres locaux arrivent en mode "pique nique" ainsi que quelques touristes.
La plage a un beau cadre sauvage avec la forêt derrière, les galets et le sable noir. Mais l'ambiance y est particulière. On s'y sent limite en insécurité.
On profite un peu de l'eau mais on ne rentre pas tard à Marigot. On profite du coucher de soleil depuis la piscine.
JOUR 9 :
Nouvelle journée sur Soufrière sous un beau soleil. Nous partons vers 8h45 pour aller sur le site du volcan, plus précisément aux "Sulfur Springs Volcano". Il y a 1h10 de route. Le site est bien indiqué sur la route au niveau de Soufrière. Il y a un grand parking. Sulphur Springs St Lucia: Mud Bath Reservations
La visite peut se faire sous 2 formes différentes : Les bains et/ou les explications sur le volcan par un guide. Nous optons pour la plus complète. Le prix est de 15US$/ personne.
On se gare tout en haut du site. L'accès au site du volcan ne peut pas se faire seul. Un guide se joint donc à nous pour nous accompagner et surtout nous expliquer, un guide par groupe/famille. Il parle un peu français pour qu'on comprenne mieux. Il est très sympathique. Il nous explique que sur l'ile, les personnes âgées parlent un créole local dans lequel on retrouve beaucoup de mots français issus de la période où Ste Lucie était française.
La dernière éruption daterait de 1766. Le cratère du volcan mesure 12km², qui correspond à une partie terrestre sur Soufrière mais aussi sous-marine. C'est un volcan de type explosif. Il est surveillé en permanence par un centre situé sur Tobago. Les Pitons sont nés d'une poussée du volcan. La chambre magmatique se situe à environ 2,4km sous nos pieds.
Du petit promontoire où nous sommes, nous pouvons observer l'eau qui bout dans les marmites, les fumeroles qui s'en échappe et surtout sentir le soufre qui s'y dégage. Le guide nous explique que tant que nous entons les odeurs de soufre et que les bouillonnements sont présents, c'est que tout va bien. Si il ne se passe plus rien, c'est que le danger d'éruption est imminent !
Le bouillon que nous voyons est à 100°C et les vapeurs à 160°C. Il y a un petit sentier pédestre qui monte le temps des explications du guide. On passe à coté d'un petit ruisseau. Le guide nous propose de toucher l'eau qui est chauffée en profondeur par le volcan. En effet elle est chaude, 30°C!! il y a aussi un bassin à 48°C
Il nous montre également un peu la faune et la flore proche du chemin, notamment l'arbre qui produit les noix de cajou, l'anacardier. Il nous explique que ces arbres donnent au maximum 4kg de noix de cajou par arbre et que c'est pour cela que cela en fait un produit cher.
Les explications du guide sur le volcan mais aussi sur Ste Lucie et les îles des Antilles en général sont très intéressantes. C'est vraiment un très bon échange entre lui et nous.
On reprend la voiture pour se garer sur le parking en bas du site. Les groupes des hôtels commencent à arriver. Pour accéder aux bains, on prend juste le minimum de nos affaires dans un sac à dos (serviettes) que l'on va poser ensuite sur une étagère à côté des bains. Le site est composé de 4 bassins. L'eau est à 38°C. L'eau est noire, chargée de boues du volcan. A côté de chaque bassin, il y a un sceau de boue blanche et un de boue noire. Le but est de se badigeonner de cette boue blanche sur le corps. Elle fait gommage en même temps et ensuite ajouter un peu de boue noire. Il faut attendre quelques minutes pour qu'elles sèchent un peu. Pour finir, on entre dans l'eau pour nettoyer notre peau et profiter de l'eau chaude. On ressort et on recommence l'expérience dans les 3 autres bassins. Notre peau est ainsi toute douce, une vraie peau de bébé. Ces bains ont de grandes vertus pour la peau (il paraitrait qu'on rajeunit de 10ans !) ainsi que sur le plan respiratoire car ils sont riches en soufre. L'expérience est vraiment très agréable à faire. Comme l'eau est quand même très chaude, on n'y reste pas très longtemps et de ce fait, ça permet de réguler naturellement le nombre de personnes sur le site. Des douches sont ensuite accessibles ainsi que des cabines pour se changer.
On reprend la voiture pour aller manger. On a repéré un restaurant entre le site du volcan et Soufrière, "Mango Tree", accessible par l'hôtel "Stonefield Villa Resort".
Le gardien a l'entrée de l'hôtel nous indique, en contre bas, le petit parking du restaurant. Le cadre est splendide! Nous sommes sur les hauteurs et la vue donne d'un côté sur les Pitons et la Caraïbe et sur la forêt de l'autre côté. On aperçoit même quelques fumeroles du volcan. Le personnel est très professionnel et très agréable. Au menu : cocktail, ancras, burger, poulet pané au coco et purée de patates douces. Un régal!
Nous continuons la découverte de cette partie sud-ouest de Ste Lucie sur la plage de Sugar Beach, qui pour Ernie et les guides touristiques, est la plus belle de l'île. L'accès se fait, comme souvent, par un grand resort. Il y a près de l'entrée, un parking visiteurs. Mais personne nous avait parlé des 800m à faire à pied pour descendre jusqu'à la plage par une route qui descend à 12% de moyenne et 17% à certains endroits. La remontée avec toutes les affaires de plage et de snorkeling va être raide!
La plage est très belle, le cadre est magnifique : sable blanc, cocotiers, entre les 2 pitons. Bien qu'elle est été transformé en plage de sable blanc, naturellement située près du volcan le sable est noir d'origine, le site est vraiment superbe! L'eau est très claire. Il y a une zone de snorkeling sur la droite avec beaucoup de poissons dans les rochers et un tombant assez rapide. Il y a au milieu de la baie de grosses bouées, trampolines, plongeoirs et un beau hamac au bord de l'eau. Ces installations appartiennent à l'hôtel mais on a pu en profiter librement.
On passe un bel après midi dans ce cadre somptueux.
Il nous faut désormais remonter jusqu'à la voiture, non sans peine. Le petit conseil avant de venir, est de venir avec le minimum d'affaires. On reprend la route pour Marigot pendant 1h10, juste le temps de profiter du coucher de soleil.
JOUR 10 :
Aujourd'hui, le temps est assez mitigé. On va faire quelques courses. On se rend tout d'abord à Castries pour aller au marché, acheter quelques fruits et quelques souvenirs. On se gare au même endroit que pendant le carnaval, sur le petit parking payant. Le marché est assez grand mais finalement ils vendent tous un peu les mêmes choses. Par contre, lors des visites des bateaux de croisière, ça doit vite être saturés de monde dans les allées.
Notre mission "carte postale" s'avère très compliquée. Il nous a déjà fallu du temps pour trouver le seul vendeur de carte du marché 😅 et ensuite, la postière nous dit qu'il n'est pas possible d'acheter un timbre pour un envoi en France. Nous repartons avec notre carte écrite mais non envoyée! Nous apprendrons par la suite que nous avons du tomber sur une personne incompétente car il est tout a fait possible de le faire. Tant pis, nous la posterons depuis la France.
On finit nos courses au supermarché de Cul de Sac en rentrant sur Marigot.
En milieu d'après-midi, on se rend à la Distillerie de St Lucie située à Marigot. Sur la route à la sortie de Marigot en direction d'Anse La Raye, l'entrée est sur la droite au milieu des baraquements peu entretenus. On se demande un peu où on va. Il y a un grand parking sur la droite. L'entrée de la distillerie est bien sécurisée. Il y a possibilité soit de visiter l'usine avec un guide qui explique les étapes de production du rhum (12US$/pers), soit de participer simplement à la dégustation avec la possibilité de gouter à tous les rhums (6US$/pers).
A notre arrivée vers 15h10, la dernière visite a déjà commencer. Sachant que nous avons déjà visité des distilleries dans d'autres îles de la Caraïbe, on ne fait que la dégustation.
Il y a possibilité de gouter à tous les rhums produits sur l'île : rhums Bounty, rhums Chairman, rhums Amiral Rodney... A la boutique, il faut compter environ 10EC$ de moins qu'en supermarché sur l'île pour une bouteille de rhum.
On rentre finir la journée à la piscine.
JOUR 11 :
Ce matin, nous avons réservé une activité à "Rain Forest Adventure" pour faire de la tyrolienne dans la forêt tropicale à 9h45. Nous avons pris les places sur internet afin de choisir le créneau qui nous convenait.
Il faut compter 35/40 min de route depuis Marigot. On remercie le GPS qui nous parait indispensable sur l'île car il n'y aucun panneau indiquant le site. Il y a différentes activités possible comme le tramway dans les airs, le parcours tyrolienne et la balade d'observation des oiseaux avec ou sans guide. L'activité tyrolienne est assez onéreuse, 75US$/pers. On a pu bénéficier de promotions car le mois de juillet correspond à la basse saison touristique.
On est un petit groupe de 10 personnes. Nous sommes accompagnés de 2 guides du parc qui nous aident pour commencer à s'équiper : casque et harnais obligatoires. Ils nous expliquent les règles de sécurité. Tout est bien sécurisé, que ce soit au niveau de la qualité du matériel et que du professionnalisme des guides.
Le parcours commence par un petit sentier dans la forêt et compte 8 tyroliennes différentes au total. ll y a toujours 1 guide devant et 1 guide à l'arrière. La plus longue mesure 120m et la plus haute est à 10m. Les guides sont très sympathiques. C'est une belle expérience avec de chouettes vues sur la forêt en prenant un peu de hauteur.
Entre 2 tyroliennes, les guides nous montrent quelques espèces peu communes présentes dans la forêt, notamment une matoutou (mygale des Antilles) au fond d'un tronc d'arbre, un boa de Ste Lucie (serpent endémique de l'île) qui dort au soleil et une mangouste.
Lors de la dernière tyrolienne, un photographe du parc nous prend en photo et elles sont en vente ensuite à la boutique du parc. Le parcours dure 1h environ.
Nous rentrons ensuite sur Marigot et profitons de la piscine sur le reste de la journée.
Au menu ce soir, nous préparons des bananes locales flambées au rhum de St Lucie, un régal !!
JOUR 12 :
Le temps est assez mitigé ce matin, mais on décide malgré tout de partir tout au nord sur la presqu'île de Pigeon Island. Il faut compter une bonne heure de route car il y a toujours des embouteillages entre Castries et Rodney Bay. On se prend un gros grain à notre arrivée alors on décide une fois que la pluie s'est calmée d'aller manger et de voir ensuite l'évolution météorologique. Il y a un petit restaurant proche du parking, face à la plage. C'est parfait pour midi. Au menu : poulet, poisson et différents accompagnements (pâtes, riz, frites, légumes locaux.
Le soleil revient mais la brume de sable reste très présente.
Pigeon Island est un petit parc national. Son accès est payant (10US$/pers). A son entrée, un plan nous explique les différents sentiers.
Nous partons en direction du sommet (140m). Autrefois, le site était une base militaire pendant les batailles entre l'Angleterre et la France. L'Amiral Rodney avait fait construire un fort pour surveiller la potentielle arrivée des ennemis. La Martinique n'est qu'à 40km! On en découvre les ruines des différents bâtiments de garnisons et des canons.
Le sentier est au départ large et sans difficulté, puis composé de marches d'escaliers et pour finir la montée il se fait dans les cailloux pour arriver au sommet. Le chemin qui accède au sommet est donc peu accessible aux personnes à mobilité réduite.
Il faut compter 20 à 25 min pour monter en profitant du panorama. Il y a de magnifiques points de vue tout le long du chemin sur la presqu'ile. Du sommet, on aperçoit la Martinique par temps clair. Malheureusement pour nous, aujourd'hui le temps est trop brumeux, nuageux et venteux.
Le chemin se fait sans difficulté mise à part les dernières marches d'escaliers pour accéder à la terrasse du fort. Nous profitons de la vue sur toute la baie de Rodney.
Nous continuons notre descente par un chemin large et facile. Deux plages sont accessibles dans le parc. On se pose pour se rafraichir. Malgré le ciel menaçant, il fait chaud.
Le parc ferme ses portes à 17h. Les gardiens nous incitent donc à partir. Nous rentrons sur Marigot dans les embouteillages de la sortie du travail dans cette zone très peuplée de l'ile.
JOUR 13 :
Nous passons une journée tranquille à la villa après avoir fait quelques courses pour terminer les vacances. Notre ami "l'oiseau" vient toujours nous rendre visite pour chercher à manger.
En fin de journée, nous avons invité Verlinda et Ernie pour prendre l'apéritif afin de les remercier pour leur accueil, leur bienveillance et leur gentillesse tout le long de notre séjour. Nous passons une belle soirée. Nous avons vraiment des discussions intéressantes et très enrichissantes sur les Saints-Luciens qui nous aident à comprendre la vie locale.
JOUR 14 :
Il fait beau ce matin: On profite du calme de la piscine.
En début d'après midi, on descend à pied dans la baie de Marigot. On passe par le petit chemin de passerelles au bord de l'eau. On prend le bateau-taxi pour aller sur la plage en face. On loue 2 kayaks au centre "water sports". Le prix est de 25US$ pour 1 kayak double et 20US$ pour 1 kayak simple pour une durée d'1 heure. Nous voilà donc parti en navigation. On part sur la gauche de la baie en faisant très attention aux bateaux qui entrent et qui sortent de la baie. On fait une belle balade le long de la côte. On observe des petites falaises, des petites baies, des petites grottes, des beaux cactus. L'eau est très claire, le panorama est très chouette, avec de belles couleurs. On parcourt 3,7km en 1 heure.
On passe le reste de l'après midi sur la plage. Ce site est artificiel, la plage a été créée avec les infrastructures de la baie. Il y a quelques cocotiers mais peu de sable.
Le loueur de kayaks nous propose des petites tortues en bois local qu'il sculpte lui-même devant vous. On lui en commande 2 et ils nous proposent de graver nos prénoms dessus. C'est mieux que les sollicitations permanentes des personnes voulant nous vendre les articles "made in China". C'en est très pénible au quotidien.
On termine la journée au bord de la piscine en profitant du coucher de soleil.
JOUR 15 :
Nos plongeurs ne parviennent pas à reprogrammer une plongée avec le club de Marigot. Il n'est pas motivé à travailler vu le faible nombre de touristes qui souhaiteraient plonger en cette fin de saison. On contacte le club de l'hôtel à Anse Chastanet. Le départ de la 1ère plongée du matin est à 8h30. Ça nous oblige à partir tôt vu la bonne heure de route qui nous sépare. Mais la plongée au pied des pitons promet d'être belle, voir atypique.
Le club Scuba St Lucia https://scubastlucia.com/
L'approche n'est pas du tout la même que celui de Marigot. Ici c'est très impersonnel. Que vous soyez plongeurs novices ou expérimentés, tout le monde est à la même enseigne sans tenir compte de vos plongées précédentes ou de vos diplômes. Nous avions réservé pour une plongée au pied des pitons mais on nous oblige à effectuer une première plongée au départ de la plage avec des exercices de N1 (vidage de masque, lâcher/reprise d'embout...) pendant 10min avant de se balader dans 10m d'eau dans la zone de snorkeling et pour le même prix qu'une plongée depuis le bateau!!!
C'est obligatoire pour ensuite aller aux Pitons. Une honte surtout quand vous êtes bien meilleur que le divemaster... et sans modestie. Bref heureusement que l'on voulait vraiment faire la 2ème... Passons😤
Nous voilà enfin parti après la pause d'1h en bateau en direction des fameux Pitons. La traversée dure 15min. Nous arrivons sur le site de Superman flight au pied du petit Piton. Elle se nomme ainsi comme ça car il y a eu des scènes du film Superman tournées ici. Contrairement à la 1ère, celle ci est superbe avec une nouveauté pour nous, des cheminées sous-marines crachant du soufre. C'est incroyable de voir ça et je pense assez rare à voir... sur le reste de la plongée on voit encore énormément de couleurs, des poissons anges français, des araignées, des belles murènes.
On ressort de cette plongée émerveillé et cela rattrape un peu le début.
En résumé, le club a un terrain de jeu génial mais l'accueil est vraiment déplorable, dommage que celui de Marigot n'était pas motivé....🙃
Les non plongeuses profitent de la plage. l'atmosphère est calme et paisible, surtout en matinée.
Une fois les plongeurs rentrés vers midi, nous déjeunons au restaurant de l'hôtel sur la plage. Il y a une partie pour les résidents de l'établissement, et une autre en accès libre. Les serveuses sont habillées en robe créole pour mettre un peu de folklore. Les prix sont abordables mais les plats au menu sont tous un peu particuliers, avec des épices locales. Il n'y a rien de classique.
On profite de la plage et de la Caraïbe pendant l'après midi. Nous faisons du snorkeling dans la réserve. Il fait très chaud aujourd'hui et cette chaleur est renforcée par le sable noir brulant.
JOUR 16 :
Ce matin, nous avons réservé une balade dans la forêt pour observer les oiseaux avec un guide. Cette activité est faite par l'équivalent de notre ONF : Le "Millet Bird Sanctuary".
C'est une réserve naturelle dans la forêt des montagnes qui a pour but de préserver le milieu naturel ainsi que les oiseaux, en particulier les espèces endémiques comme le perroquet de Ste Lucie. Il faut téléphoner pour réserver. Nous remercions encore une fois le GPS pour nous y conduire.
Nous avons réservé pour 9h, pour espérer voir le plus d'oiseaux possibles. A notre arrivée, on se demande si on est bien au bon endroit car le site est peu accueillant. Un guide vient à notre rencontre. C'est bien là. Nous payons 30EC$/pers si on fait la visite guidée, sinon c'est 10EC$. Le prêt de jumelles est possible.
On part avec notre guide dans une 1ère partie de forêt. Le sentier est facile et bien délimité. Il n'a pas de difficultés particulières mais le port de basket est fortement conseillé.
On s'arrête à plusieurs points de vue sur la réserve, sur le point culminant de l'île le Mont Gimie. Le guide nous montre quelques oiseaux que nous pouvons observer au gré de la balade, mais ce sont des espèces assez communes. Il y a plein de mangeoires fabriquées dans des noix de coco le long du sentier.
Il cherche le perroquet. Il parle un anglais rapide mélangé de créole anglais/Français avez difficile à comprendre. Nous en apercevons un assez loin qui vole au dessus de la forêt. Apparemment ce n'est pas la saison la plus propice pour les observer. C'est plutôt de mars à juin car ils viennent manger les mangues mures dans les arbres.
La 2ème partie se fait de l'autre côte de la foret. On se fait tous dévorer par les moustiques, même le guide! Nous voyons des colibris, sucriers, gobe-mouches (fly catcher), trembleurs gris, pigeon, un aigle, un crabe d'eau douce dans le ruisseau (calalou) qui est un met gastronomique pour les repas de fêtes créoles. Le guide nous montre aussi de belles espèces d'arbres comme le le châtaignier, un très gros manguier et un mahogani aussi appelé acajou des Antilles.
Au final, on reste un peu déçu de cette activité. C'est plus une balade guidée dans la forêt qu'une observation des oiseaux. Il y a peu d'espèces réellement à observer. A voir ce que ça peut donner pendant la période plus propice pour voir le perroquet de St Lucie. Mais le coût reste un peu cher par rapport à ce qu'on voit.
On rentre à la villa profiter de la piscine. Quelques grains rapides tombent en cet après midi.
JOUR 17 :
C'est notre dernière journée à pouvoir profiter de Ste Lucie. On décide de retourner une dernière fois sur les sites que nous avons préféré, à savoir le restaurant "Mange Tree" de Soufrière et la plage de sable noir d'Anse Chastanet.
Encore une fois, nous ne sommes pas déçu de ce restaurant. Tout est parfait, du cadre magnifique des pitons, à la qualité des plats servis, en passant par la gentillesse et le professionnalisme des personnes.
Nous reprenons cette petite route très chaotique qui conduit à la plage.
Nous profitons de la plage et de cette eau chaude de la Caraïbe tout l'après midi, une dernière cession de snorkeling également au milieu de ces poissons tropicaux. On aperçoit un pélican venir admirer le soleil couchant.
On reste jusqu'au coucher du soleil qui est très joli ce soir, tant pis si on rentre de nuit. On veut profiter jusqu'au bout. L'hôtel allume les flambeaux sur le bord de mer.
JOUR 18 :
C'est la journée rangement et valises, mais on profite quand même de la piscine. Verlinda et Ernie nous laissent l'accès à la villa jusqu'à 17h, heure à laquelle nous partons pour l'aéroport. Nous déjeunons à midi au restaurant en bas dans la baie de Marigot, JJ'S Paradise.
Vers 17h, après avoir remercié chaleureusement Verlinda et Ernie pour leur accueil et leur gentillesse, nous partons en direction de l'aéroport. Nous rendons la voiture , tout est ok. Nous aurons parcouru un peu moins de 600km durant notre séjour.
Le vol en direction de l'Europe décolle avec 1h de retard. Arrivés à Londres à Gatwick, il a fallu changer d'aéroport plus rapidement que prévu. Et là les choses se sont gâtées. Nous sommes arrivés à Heathrow en fin de période d'enregistrement, nos sièges avaient été données à d'autres, nous étions victimes de surbooking sur le vol. Après avoir longuement râlé, on nous laisse quand même aller en salle d'embarquement où l'hôtesse nous trouvent finalement 4 places. Nous pensons que comme nous avions payer pour choisir nos places, nous étions prioritaires par rapport à d'autres qui n'avaient pas payé ce supplément. Nous pensions être sauvés mais l'avion a du retard, sans qu'on explique pourquoi. Au final, notre vol est annulé! Et là ça se complique. Il est difficile d'avoir des informations. Par mail, on nous propose des vols dans 48h! Hors de question pour nous de rester coincés dans les aéroports pendant 2 jours. On demande un remboursement et on réserve par nos soins un vol sur une autre compagnie pour le lendemain midi. British Airways nous laisse rejoindre un hôtel pour la nuit où 2 chambres, 4 repas et 4 petits déjeuner seront au frais de la compagnie, mais à l'aéroport de Gatwick, là d'où on vient.
On finit par rejoindre notre maison le lendemain, avec 24h de retard. Ensuite vient le temps assez long des démarches auprès de la compagnie britannique pour obtenir remboursement et dédommagement des frais engagés ( février 2025 on attend encore une partie )
Comme à chaque découverte d'une nouvelle île de la Caraïbe, nous observons que chacune à sa spécificité, son authenticité et ses différences par rapport aux autres.
Ste Lucie a un grand potentiel par ses plages, sa forêt tropicale, son volcan. Mais c'est dommage qu'elle ne soit pas assez mise en valeur. Le tourisme n'est axé principalement que sur les hôtels "all inclusive". Les gens qui travaillent dans les hôtels, restaurants, locations et excursions sont très accueillants et professionnels. Le reste de la population essaie de "tirer sa part du gâteau" sur cette possibilité financière mais elle s'y prend très mal en général, de manière oppressante pour nous vendre tout et n'importe quoi.
Grace au climat tropical, il y aurait des possibilités de cultures et de transformations de ces matières premières cultivables (confitures, jus, chocolat...) mais quasiment rien n'est produit sur place.
Par rapport à d'autres iles des Antilles qui ont pris leur indépendance, St Lucie semble avoir eu des difficultés à rebondir économiquement. Les infrastructures routières sont en très mauvais état car pas entretenues. Certains endroits semblent être restés tel quel depuis la fin des années 70.
St Lucie restera malgré tout une belle découverte du volcan sur terre avec l'expérience des bains de boue et sous l'eau avec une plongée au milieu des cheminées dégageant du soufre. On retient aussi une belle rencontre avec Verlinda et Ernie qui nous ont permis de passer de belles vacances dans un cadre magnifique.
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